D’une personne à l’autre, l’aspect physique et psychologique change, aussi bien du côté visuel que dans la partie morale. Pour des conditions de vie identiques et un même régime alimentaire cependant, chacun reste unique. Voici quelques notions de base essentielles pour savoir si vous avez un métabolisme rapide ou lent. Celui à métabolisme rapide a du mal à prendre du poids et celui à métabolisme lent a des difficultés à maigrir.
Définition du métabolisme
Pour savoir qu’est ce que le métabolisme, il peut se définir comme l’ensemble des processus physiques et chimiques qui se produisent au niveau de chaque cellule qui compose le corps humain. Ces différentes réactions se manifestent par la transformation des nutriments en énergie ou calories, de manière à permettre de combler tous vos besoins vitaux.
Chaque individu étant unique, la santé peut ainsi se retrouver influencée par divers facteurs. Pour détecter les symptômes de mauvaise forme et redresser la barre au plus tôt, vous devez alors penser à une opération de régulation du métabolisme. A contrario, un déséquilibre flagrant risque de provoquer des signes plus ou moins compliqués à l’avenir.
Cette fonction effectue avant tout deux activités essentielles, dont la première se destine à maintenir tout votre organisme en vie. Cette rubrique concerne le fait d’assurer la capacité de respirer, de garder un rythme cardiaque idéal en termes de vitesse de battements par minute. Elle consiste également à alimenter les différents neurones pour un fonctionnement optimal du cerveau, mais aussi à subvenir aux nécessités de la digestion, entre autres. Toute cette procédure se matérialise par ce que l’on appelle le métabolisme basal.
Cet ensemble de mouvements joue de même un second rôle, qui se traduit par l’augmentation du besoin d’énergie nécessaire. Celle-ci intervient pour pouvoir effectuer un fonctionnement intensif de l’organisme, dans le cadre d’une activité sportive par exemple, ou réclamant un supplément de calories pour une durée plus ou moins longue. Dans ces cas précis, les spécialistes parlent de métabolisme en activité.
La différence entre ces deux notions spécifiques se reconnaît par leur période et fréquence d’intervention. Si le type basal se vérifie de manière permanente, vous n’avez recours à celui en activité qu’au moment où vous effectuez l’effort. Cependant, ces processus répondent au même mode de fonctionnement. Malgré tout, selon chaque personne, l’on distingue le métabolisme rapide du lent.
ABC du métabolisme rapide
Cette caractéristique se manifeste par une dépense énergétique à très haute vitesse. Autrement dit, le métabolisme brûle prestement les calories que vous ingérez par la nourriture. Visuellement, le type rapide se reconnaît par une ossature fine, plus précisément par une personne mince. Pour une quantité impressionnante de ressources nutritives, vous ne prendrez pas un kilogramme de plus, sauf en persévérant sur une période assez longue. Mais quand bien même, il n’est pas évident pour vous de gagner quelques tours de biceps ou de cuisse si vous disposez d’un métabolisme rapide.
Néanmoins, tout dépend également de l’âge. Il se peut que rien ne change aujourd’hui, mais au fil des années, lorsque vous aurez atteint la quarantaine ou la cinquantaine, votre morphologie pourra commencer à se métamorphoser. Vous pourriez ainsi vous retrouver avec un corps auquel vous n’avez pas été habitué, notamment par le début d’apparition de zones de graisse.
Le taux métabolique de base concerne par définition les personnes dont la concentration en masse graisseuse demeure basse, voire inexistante, malgré des repas toujours copieux. Si vous avez la capacité de manger plus de trois fois par jour en réussissant à garder la ligne sans effort, vous faites partie des individus à métabolisme rapide. L’explication reste simple : votre organisme assimile tous les aliments que vous ingurgitez à une vitesse élevée. Toutes les calories sont donc brûlées dès que le processus de transformation est achevé, et le stockage de graisse devient impossible. Seule une petite partie pourrait se former si vous mangez abondamment, qualitativement et quantitativement, durant une période assez longue, et en devenant partisan de l’oisiveté.
Généralement, cette puissance d’assimilation des nutriments et de brûlage de calories résulte d’une hyperactivité de la thyroïde, ou hyperthyroïdie. Cependant, le métabolisme humain étant particulier, seule une analyse médicale pourra confirmer votre cas. Une personne à la silhouette fine ne possède pas forcément un métabolisme rapide, tout comme l’origine de l’obésité ne provient pas toujours d’un taux métabolique de base faible. D’autres facteurs pathologiques, psychologiques ou psychiques peuvent également expliquer la situation.
Néanmoins, faute d’accessibilité systématique à un bilan médical, vous pouvez diagnostiquer un métabolisme rapide suivant quelques symptômes spécifiques. Parmi les plus évidents se constate la difficulté à prendre du poids. Vous pouvez manger un bœuf entier, sans gagner un kilo superflu. Par ailleurs, comme relation de cause à effet, une personne à métabolisme rapide éprouvera une faim constante, sachant que son organisme réclame systématiquement des calories à brûler.
Un autre signe logique et résultant de cette situation se traduit par une difficulté à s’endormir. Le trop-plein d’énergie qui suit cette alimentation quasi permanente garde toujours votre corps en alerte. En conséquence à ce trouble du sommeil viennent la nervosité et les sentiments d’anxiété sur le plan moral. Du côté physique, la transformation accélérée des nutriments en calories et leur consommation quasi instantanée par l’organisme provoquent une mauvaise absorption des aliments dans les intestins.
Qu’en est-il du métabolisme lent ?
La réponse la plus simple et la plus logique tient en une phrase : c’est exactement le contraire de ce qui se passe avec un métabolisme rapide. Mais plus concrètement, la manifestation de ce phénomène se produit de manière visuelle et physique plutôt flagrante. Le métabolisme lent se reconnaît en général par une nature robuste et carrée. Comme le corps prend du temps à assimiler les aliments dont vous vous nourrissez, vous emmagasinez facilement et rapidement des réserves qui se transforment en muscle ou en graisse, et que l’organisme nécessite du temps à éliminer.
Comme il faut manger régulièrement pour satisfaire les divers besoins de nos organes vitaux, cette lenteur d’assimilation favorise le stockage de nutriments, qui se transforment en matières grasses. Une accumulation exagérée explique alors la prise de poids, ce qui entraînera à terme un risque pour votre santé. Un supplément de sève de bouleau peut ainsi contribuer à vous aider à mieux maîtriser votre poids.
Pour remédier à cette situation, la principale solution consiste à appliquer les mesures adaptées pour aider le corps à se défaire des excès de stockage nutritionnel. Cependant, arrêter de se nourrir constitue une erreur fatale. Pour éviter le pire, consulter un médecin ou un spécialiste de la diététique reste le meilleur moyen pour comprendre comment augmenter son métabolisme de base. Mais avant de passer à cette étape et de vous engager dans un régime spécifique, voici les principaux symptômes qui vous permettront de confirmer votre situation métabolique.
Pour commencer, vous constatez que vous avez du mal à maigrir. Même en limitant au maximum la quantité et le nombre de repas que vous avalez dans une journée, vous gardez l’impression de ne pas perdre un gramme. Même lorsque vous ne prenez qu’un petit encas à la place du déjeuner de midi, vous ressentez toujours une difficulté au niveau de la digestion, qui demande d’ailleurs beaucoup de temps.
En conséquence logique, comme votre corps n’obtient plus la quantité normale d’aliments pour assurer le fonctionnement des organes vitaux, la fatigabilité s’installe. Pour combler le tout dans cette difficulté de brûler des calories en surnombre, la tendance à la constipation vient s’ajouter à la liste de vos petits malheurs. Tous ces désagréments peuvent alors peser et créer une dépression dans les cas les plus récurrents.
Les techniques d’accélération du métabolisme
L’âge et les conditions de vie influencent irrémédiablement la vitesse du métabolisme. Mais le choix de la modifier reste possible, suivant des critères personnels, et surtout une volonté d’arriver à un objectif de bien-être. Mais connaître son métabolisme constitue un impératif, avant de vouloir s’engager dans un régime qui n’a peut-être pas lieu d’être. Toutefois, lorsque la lenteur du taux métabolique de base est avérée, vous avez plusieurs moyens de redresser la situation, à commencer par l’alimentation et le sport, entre autres.
La gestion de l’alimentation
Favorisez les bonnes protéines dans votre régime, notamment celles qui renferment peu de graisse, mais beaucoup d’acides aminés. Plus concrètement, ne vous privez pas de viande, de poisson ou d’œufs. Rajoutez-y une hydratation normale, car boire de l’eau vous aide à brûler des calories. Changez également votre mode de consommation, en mangeant plus souvent. De plus, même si vous suivez une diète spécifique, accordez-vous une journée libre par semaine pour manger ce qui vous plaît, sans toutefois en profiter pour doubler la dose.
La pratique du sport
Que votre métabolisme soit lent ou rapide, une activité physique reste l’idéal pour l’augmenter facilement. Si les sports de haut niveau ne vous intéressent pas trop, vous pouvez toujours vous rabattre sur le passage du meilleur aspirateur-traîneau avec sac dans toute votre maison pour brûler une bonne quantité de calories.
Le sommeil en qualité et en quantité suffisante
Contrairement aux préjugés, dormir suffisamment et dans de bonnes conditions permet d’augmenter son métabolisme sans sport.
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